Photographies des ondes Martenot
Le clavier
Le clavier des ondes est mobile, il se déplace latéralement pour permettre le vibrato expressif. C'est sans doute ce qui fait qu'il ne soit jamais devenu polyphonique.
La bague
La bague ou jeu au ruban permet de glisser sur toute l’étendue du registre. Son jeu peut se situer entre l’expression vocale et le jeu d’un instrument à cordes. On en joue avec l’index de la main droite.
Jouer du Martenot
L’apprentissage du Martenot est semblable à celui d’un instrument classique. Il est facile d’approche et avec le temps, il peut atteindre un grand raffinement de jeu.
Nº série Martenot
Estelle Lemire joue sur un instrument original Martenot commandé en 1987, Nº de série 353.
Les diffuseurs
Traditionnellement, les ondes comptent quatre diffuseurs, 1 hautparleur et 3 résonateurs. Le D1, haut parleur à membrane. D2, avec ressorts. D3, métallique ou «gong» résonances de tamtam. D4, palme, résonances de cordes.
Le tiroir
La main gauche manipule ce qu’on retrouve dans le tiroir. On y voit la touche d’intensité et les interrupteurs des timbres et diffuseurs. L’index de la main gauche actionne généralement la touche d’intensité (en blanc).
La bague
La bague est reliée mécaniquement au potentiomètre par un fil permettant le glissando et les plus fines modulations d’intonation. Autrefois, la bague se rattachait à un ruban, les ondistes ont conservé son nom.
L'instrument
Inventé en 1928 par Maurice Martenot, l’Onde est un instrument monodique de 7 octaves qui permet à un interprète de façonner le son électronique à son gré de la même façon que le ferait un flutiste ou un violoncelliste. Il offre deux modes de jeu : le clavier et le ruban.
Le clavier
Le clavier des ondes est mobile, il se déplace latéralement pour permettre le vibrato expressif. C'est sans doute ce qui fait qu'il ne soit jamais devenu polyphonique.
Diffuseur à ressorts D2
Le D2 produit une résonance de couleur claire et pure en mettant en vibration les ressorts. Beaucoup plus fiable et plus puissant, il remplace aujourd’hui la palme. Certains ondistes optent cependant pour des multiprocesseurs électroniques pour remplacer les résonateurs Martenot
D2
Détail du haut-parleur à ressorts, D2.
Le gong
Détail du diffuseur «métallique», souvent appelé «gong» ou encore D3. La mise en résonance de ce qui est en fait un tamtam ajoute une couleur métallique et un halo harmonique aléatoire très particulier au timbre électronique. Martenot a conçu ses diffuseurs acoustiques dans le même esprit que ce qu’apporte la table d’harmonie au piano ou la caisse de résonance aux instruments à cordes. Sa tournée en Indonésie, en 1931, l’a fortement influencé dans l’élaboration de ses résonateurs.
La palme
La palme, diffuseur élégant mais délicat du système Martenot.
Chevalets de la palme
Détail des chevalets de la palme. On peut noter l’utilisation du plexiglass, matériau nouveau à l’époque, utilisé ici dans la fabrication des chevalets, mais aussi de la touche d’intensité et du lutrin.
La palme
Détail du mécanisme d’accord de la palme.
Cordier de la palme
Détail du cordier de la palme. Sur chacune des 2 faces, 12 cordes forment la gamme chromatique et doivent être parfaitement accordées pour être mises en vibration par sympathie et produire une fine résonance harmonique. La forme de la palme empruntée à la feuille de lotus lui confère une allure d’une grande élégance. C’est toutefois un diffuseur peu sonore, malheureusement peu utilisé de nos jours.
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